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Une ode à la poésie, au voyage
et à la vie ! |
Une véritable merveille ! |
Incroyablement réussi et poétique, courez-y! |
La Haute Marne |
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Le spectacle ne se raconte pas.
Il se vit ! |
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City Local News
Une véritable performance théâtrale, entre l'artiste Pascal Rousseau et son musicien Eric Bono, auteur compositeur, pour ce deuxième volet d'un triptyque débuté en 2009. Cette complicité nous entraîne totalement dans la recherche de nouveaux pas pour gravir ce mur qui se dresse sur le chemin de l'acteur. Un artiste, empreint de force malgré la fragilité qu'il dégage, qui trace sa route, rempli d'espoir, et qui ne renonce jamais. Une mise en scène de François Bourcier, au service de cette vie chahutée, des symboles magnifient cette histoire : une charrette qui se brise, un mur qui se dresse, une pluie de fines plumes. Sans oublier la lumière qui souligne tantôt la difficulté tantôt l'espoir. Sa philosophie de vie transpire de son spectacle et nous atteint jusqu'à nous apaiser. Spectacle atypique, le geste remplace le mot, mais enthousiasmant, qui mérite sans conteste le détour.
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Dans la suite logique de sa première création sur le thème de l'homme en perpétuelle quête d'un sens à sa vie, Pascal Rousseau prolonge maintenant son propos dans un dépassement de soi et nous offre ici un spectacle plein de surprises et d'espoir.
Sur scène, une charrette bascule et se fracasse, semblable à une vie déconstruite. Un mur se dresse, terrible et dévastateur, face à l'homme démuni. Défiant toute espèce d'appréhension liée au vertige, l'artiste résiste et se transcende, porté par ses souvenirs et la force qu'elle sous-tend. Il se bat, s'élance, grimpe et se joue des noirceurs de l'existence autant que des débris accumulés autour de lui. Petit à petit, il prend de la hauteur. Perché tout là-haut, au sommet d'un mat de cocagne, il ouvre le livre de la vie et laisse échapper une pluie lumineuse de plumettes.
A ses côtés, son complice musicien Eric Bono enveloppe, quant à lui, les différents tableaux d'une intime poésie. Au chant, mais aussi au piano et aux percussions, il a composé l'accompagnement aux mesures de cette création. Indissociables de l'exercice physique et mental du comédien, ses interventions rythment et renforcent la théâtralité des scènes.
Le dénouement du spectacle, mis en scène par François Bourcier, apporte sa part de surprise et d'espoir aux spectateurs. Des éclairages supplémentaires aussi lorsque Pascal Rousseau s'adresse au public en guise de dernier remerciement : "il peut arriver à tous un jour de se retrouver face à un mur... à chacun sa solution". Et de poursuivre, toujours par le biais des mots à cœur ouvert "sur le fil de la vie, prenez tous les bateaux qui passent"